Les Invisibles
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 Alec Eirlys

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Alec Eirlys
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Alec Eirlys


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MessageSujet: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptySam 2 Mai - 19:47

-- IDENTITE --

Nom : Eirlys

Prénom : Alec

Age :
10 ans.

Groupe : Chimères

Job : Aucun, à moins que « gamin des rues » ne soit considéré comme un job à temps plein, ce qui n’est pas totalement faux, après tout. Alec vous répondrait que son travail principal consiste à prendre soin des autres, bien qu’il ne soit pas rémunéré pour ses services. Ce qui n’a pas l’air de le déranger outre mesure.

-- DESCRIPTIONS --

Caractère :

Qui lui avait dit que l’on pouvait connaître une personne rien qu’en observant les lignes sinueuses et uniques qui s’étalaient sur sa main et jusqu’au bout de ses doigts ? Alec fixait avec perplexité sa propre main, qu’il tendait en l’air, paume ouverte devant lui, comme si elle avait pu lui ouvrir les portes de tous les mystères. Sur ses genoux gisait une pile de papiers froissés, et un crayon reposait entre les doigts de sa main gauche. C’était peut-être pour cette raison qu’il ne parvenait pas à reproduire fidèlement cette main devant lui. Trop ardu, de dessiner une psychologie entière, juste sur cinq petits doigts, non ?

Peut-être pas tant que cela… Alec se remit au travail, tirant légèrement la langue comme si cela pouvait l’aider à mieux se concentrer. Profitons donc de cette main bien en vue pour essayer de comprendre ce petit mystère de dessinateur en herbe. Il suffit de s’approcher un peu mieux… Que remarque-t-on ? Les lignes fines et parfaite, sur la main d’Alec, ne semblent pas… assurées. Comme si elles avaient elles-mêmes été l’œuvre d’un dessinateur trop peu sûr de lui. Voilà donc le mot d’ordre : l’hésitation. Alec semble être… l’intermédiaire, dans le sens le plus strict : au milieu. Là où se passent et se posent tous les questionnements, et non pas là où ils sont résolus. Le lieu de l’absence de décisions, quelles qu’elles puissent être. L’entre-deux, en quelque sorte. Alec hésite, c’est dans sa nature… Mais hésite à quoi, me direz-vous ? A s’affirmer, serait la réponse la plus approchante, bien qu’elle ne soit pas tout à fait exacte. Alec n’aime pas faire preuve d’initiative, pour la simple et bonne raison qu’il craint de se tromper. Le pouvoir de la peur de l’erreur agit sur lui comme une sorte d’anesthésiant. Mieux vaut passer inaperçu que se tromper, n’est-ce pas ? Alec hocherait vivement la tête à ce concept.

Oh, non pas qu’il soit un garçon facile à effrayer, non. Au contraire, s’il a peur de prendre une quelconque décision, il ne semble pas terrifié par ce qui traumatiserait la plupart des enfants de son âge. Des adultes un peu agressifs, des enfants violents et raquetteurs, la peur de ce qu’il ne connaît pas… tout cela ne le ferait qu’à peine hausser un sourcil. Oh, bien sûr, il n’a que dix ans et reste impressionnable… mais probablement pas aussi facilement que ses grands yeux pleins de questions le laisseraient penser.

Ca, des questions, il en a… des tas. Est-ce pour cela qu’il n’agissait jamais lorsqu’il était encore visible ? Les lignes pourtant révélatrices de sa main ne nous aiderons pas à résoudre ce mystère. En revanche, approchons-nous encore… Regardez la manière dont les courbes de l’empreinte de son pouce s’entremêlent, en un amas aussi inextricable que… logique. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’esprit d’Alec. Le petit garçon sait à la fois faire preuve d’une logique et d’une analyse pragmatique pure et censée… pour, l’instant d’après, s’embrouiller sous un tas de théories abracadabrantes, fruit d’une imagination débordante. L’imagination d’un enfant… qu’y a-t-il de plus riche ? La sienne semble s’étendre à l’infini, tout comme sa soif de savoir, qu’il canalise de la seule manière qu’il connaisse : en les rendant réelles, en leur donnant vie sous son crayon.
Voilà bien l’unique chose stable et dénuée de toute hésitation d’un caractère effacé. Sur ses doigts, ce ne sont plus les lignes qui nous en renseignent, mais les traces de crayon, qui semblent être là de toute éternité. L’esprit d’Alec fourmille à tel point qu’il sent ses pensées glisser le long de son bras, jusqu’à atteindre ses doigts, et s’introduire dans son stylo, pour s’étaler enfin sur une feuille auparavant vierge. Pour lui, c’est comme une sorte de… soulagement. La réalité de ses traits de crayon rassure l’indécision de son cœur, et donne vie à ses certitudes comme à ses doutes. Quel est donc le piège ? Celui de ne plus différencier la réalité de la fiction. Pour un enfant plus encore, la limite est floue. Invisible ? Alec n’en a pas seulement conscience, et mélange sans peine ce qu’il est avec ce qu’il voit, ce qu’il croit voir, et ce qu’il reproduit sur une feuille.

Regardez donc, les lignes qui remontent le long de son index sont si fines qu’elles sont à peines visibles. Aériennes. Comme un rêve. Rêveur, Alec l’est, sans aucun doute possible. Par les dessins, certes, mais aussi par les histoires. Il en connaît des tas, vous dirait-il… et il en invente tout autant, sinon plus. D’un simple détail, Alec en fait une légende enfouie pour expliquer ce qu’il ne comprend pas, et qui devient elle-même une histoire si dense et si riche que ses doigts le démangent de la mettre par écrit. En la dessinant, jamais avec des mots. Pourquoi ? Alec est dyslexique. Chaque mot sur une feuille lui demande une attention et une concentration considérable pour parvenir à le déchiffrer. Il y parvient la plupart du temps, sauf lorsque les lettres se mettent à danser la samba devant ses yeux et qu’il n’en retire qu’un joli mal de crâne. Les histoires, il aime se les raconter – à lui, très peu aux autres, bien évidemment – mais il aime plus encore les écouter. La curiosité d’un enfant est parfois un problème auquel les adultes ont du mal à faire face. Celle d’Alec n’a rien à envier à d’autres, même si elle diffère des sujets principaux des questionnements des plus jeunes.
Alec ne se demandera pas comment on fait les bébés, mais plutôt comment Persée, fils de Zeus et Danaé, a réussi à vaincre l’hideuse Gorgone Méduse, pourquoi le Petit Chaperon Rouge n’avait pas peur du loup déguisé en mère-grand, et comment Ulysse a pu échapper au chant ensorcelant des Sirènes. Vous l’avez sans doute remarqué… Les histoires qu’ils affectionnent ne sont pas celles que l’on lit – il abandonnerait au bout de la première phrase – mais celles que l’on écoute et que l’on transmet de bouche à oreille depuis que le monde est monde. Alec est donc capable de se satisfaire d’une histoire ou d’un secret surpris au coin d’une rue, sur tel ou tel voisin, mais il affectionne tout particulièrement les mythes grecs racontés par sa maîtresse, pleins de héros au courage dont il aimerait faire preuve.

Ce courage n’est pas absent… il est simplement étouffé par le doute et la timidité dont il fait constamment preuve. Cette timidité ne le couvre pas de ridicule, comme cela aurait pu être le cas, mais se contente d’effacer jusqu’à son existence. Timidité face aux adultes, aux filles, à ses camarades… Alec n’aime pas parler. Il n’a jamais apprécié le son de sa voix. Et même si ses idées et pensées s’enchaînent et se coordonnent parfaitement, elles ne franchissent jamais ses lèvres de la même façon. Comme s’il y avait une barrière invisible, une incompatibilité entre le langage et l’esprit. Oh, il sait parler, n’allez pas dire le contraire. Mais énoncer clairement son point de vue lui demande une concentration hors du commun, pour empêcher les mots de mourir sur ses lèvres en un murmure incompréhensible. De fait, son silence lui confère une attitude particulièrement calme et posée, comme s’il était absolument inébranlable. Une timidité qui sert de rempart à une fausse assurance ? Encore une fois, Alec est dans l’entre-deux… et ne semble pas s’en soucier outre mesure. S’il souhaitait vraiment s’affirmer, sa timidité et son incertitude le feraient souffrir.

Or, cela n’est nullement le cas. Il n’y a qu’à voir la façon nonchalante dont s’enroule l’empreinte digitale sur son auriculaire. C’est une sorte… d’indifférence légère, qui le sauvegarde de sa propre solitude. En toute honnêteté, il ne se soucie pas d’être remarqué ou non. Etre seul, ne pas vraiment exister… n’a jamais été une sensation néfaste, dans son cœur d’enfant. D’ailleurs, il n’est jamais vraiment seul, puisque son imagination vient constamment à son secours, non ? Elle l’aide même à combattre sa timidité… du moins, dans le monde imaginaire. De quelle manière ? Facile. Observez plutôt les quelques dessins abandonnés un peu plus loin. Le reconnaissez-vous malgré cet étrange costume de super-héros ? Oui, c’est bien lui, Alec. Le petit garçon se dessine souvent, affublé de sa combinaison particulière qu’il enfile par la pensée. Et là, juste à côté de sa tête, qu’est-il écrit – bien difficilement d’ailleurs ? « Invisible man ». Plutôt banal, comme nom, mais jusqu’à présent, il n’a pas encore trouvé mieux. Et pour être un super-héros, il lui faut forcément un nom. Quelque part dans ses brouillons, vous trouverez quelques planches de bande-dessinée relatant quelques unes de ses aventures… vraiment vécues ?

Oui. Car quelque chose a changé. Regardez mieux le creux de sa paume, juste avant les phalanges. Les traits sont plus affirmés, et gagnent du terrain… non ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est depuis qu’Alec est devenu Invisible qu’il a senti ses doutes refluer au profit d’un tout autre sentiment : celui de faire quelque chose de bien. Prendre soin des autres. Utiliser ce pouvoir de « super-héros » pour sauver le monde. Rêve enfantin ? Bien sûr. Mais probablement le meilleur de tous.

S’il ne parvient pas toujours à accomplir ce qu’il désirait – car un enfant, même Invisible, reste un enfant – il n’en est pas moins débrouillard. Sa vie dans la rue a développé en lui un sens un peu particulier de la justice. Autant, il est capable de venir en aide à des gens en difficulté, autant il n’hésite pas à utiliser son invisibilité pour commettre des larcins qui puissent lui permettre de manger et de s’habiller. Nécessité fait loi… Alec l’a appris par lui-même.
Venez, descendons un peu, il reste un détail, si bien caché qu’il est difficile de le remarquer. Il se dissimule au niveau de son poignet, là où les lignes se rejoignent en un fouillis harmonieux qui se mêle à la couleur sombre d’une veine presque… colérique. De la colère… qui donc penserait qu’il puisse y en avoir seulement une once, sur ce visage d’innocence et de bonne volonté ? Elle est lente, froide, calme… mais pourtant, elle bouillonne parfois dans ses veines et fait trembler ses doigts. Le doute la bride, bien sûr. Mais pourra-t-il vraiment le faire indéfiniment ? Alec évacue sa rage et son impulsivité en crayonnant férocement une vengeance imaginaire sur du papier. Cela lui suffit… plus ou moins.
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Alec Eirlys
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptySam 2 Mai - 19:50

Physique :

Alec dormait à poings fermés. Rectification : Alec dormait… affalé sur un banc, le nez un peu écrasé sur un bloc-notes aux feuilles blanches maculées de traits de crayon difficiles à déchiffrer. Le petit garçon, les genoux ramenés devant lui, pour se servir de ses jambes comme d’un bureau afin d’y caler son bloc, ronflait légèrement. Son visage était serein, apaisé, et sa joue droite quelque peu affaissée sur le papier. Il y avait de fortes chances pour qu’à son réveil, il se redresse avec la marque d’un dessin incomplet imprimé sur la peau de son visage. Signe qu’il aurait agréablement bien dormi. Ses traits étaient encore enfantins, bien sûr, mais semblaient vaciller entre une douceur perpétuelle et une envie de se raffermir pour les courbes d’un homme assuré. Il était à cette période transitoire où l’enfant se bat avec le semblant d’adulte qui voudrait prendre sa place. Le premier l’emportait jusqu’à présent. Ses joues gardaient la rondeur de l’innocence, et son nez, étrangement petit, se recourbait légèrement pour lui donner la vague allure d’un lutin facétieux, ce que ses fins sourcils arqués constamment ne faisaient que souligner.
Sa bouche elle-même –qui dans le contexte restait entre ouverte et laissait échapper un très mince filet de bave (eh quoi, personne ne bave quand il dort si profondément ?) – était encore rose et pleine, et laissait planer une impression de malice et… d’hésitation. Une petite fossette, juste au coin droit de ses lèvres, trahissait d’une sorte de mimique qu’il devait répéter assez souvent pour qu’elle se soit imprimée sur sa peau. Une sorte de moue, prémisse d’un sourire, mais qui n’en était pas un jusqu’au bout. Comme s’il n’osait pas.

Le vent soufflait doucement autour de lui, faisant battre ses cheveux courts le long de ses tempes. Ils étaient d’une couleur blond-sombre, presque châtain, mais dont les quelques reflets cendrés capturaient par hasard les rayons du soleil. Ils oscillaient alors à la lumière entre un blond-ambré et presque cuivré, et un châtain-clair banal. Ses yeux avaient été à peu près de cette même couleur « whisky », autrefois… Mais attendez.
Le vent, plus fort, fit trembler ses paupières. Le petit garçon poussa un faible grognement, ferma la bouche, esquissa la fameuse moue instinctive, puis se redressa en ouvrant les yeux. Ils étaient à présent d’une intense couleur fluo, verts, soulignés de cils assez longs pour intensifier un regard déjà surprenant. Juste sous ses iris fluo, des tâches de rousseur discrètes mais bien présentes s’égayaient en groupe ou en solitaire le long de ses joues et sur son nez. Ce que l’on ne remarquait lorsqu’il dormait sembla évident, à présent : des cernes sombres encadraient son regard et soulignaient un manque de sommeil certain.

Alec frotta son menton aussi rond que l’était son visage, et ôta machinalement la feuille rebelle restée collée résolument à sa joue. Il la plia délicatement de ses doigts habiles bien que maculés eux aussi de crayon, de peinture et de terre, qui se glissait juste sous ses ongles. Le petit garçon cala en silence le bloc-notes sous son bras et se releva, pliant et dépliant les jambes pour faire revenir la circulation convenablement. Il était plutôt grand, pour son âge, et ses épaules assez carrées pour présager une bonne constitution par la suite, mais il était un peu trop fluet pour laisser croire qu’il mangeait tout à fait à sa faim. Ou en tout cas, pas comme il le fallait. Ses petits bras, pourtant, n’étaient pas dénués de muscles, développés par sa vie dans les rues, même s’ils n’étaient rien en comparaison de la vigueur de ses jambes. Courir, ça, il en avait pris l’habitude.

Après avoir vérifié qu’il n’oubliait pas ses crayons, et avoir déposé à même le banc la plupart de ses dessins du moment pour le premier venu, Alec s’éloigna au petit trot, vêtu d’un pantalon un peu trop grand pour lui, qui avait dû vivre un bon millénaire déjà, foulant le sol de ses baskets autrefois blanches, trouées par endroit. Il referma sur un tee-shirt dans lequel il se noyait une veste de survêtement noire qui remontait jusqu’à son cou, le protégeant quelque peu du froid. Un dessin au crayon de bois imprimé sur la joue droite, Alec fila au travers de ceux qui ne pouvaient le voir, et ne l’avait jamais vu.


Particularité : Alec est dyslexique.
Gamin des rues, il n’est jamais bien habillé, et porte encore moins des vêtements à sa taille. Il vit un peu partout et ne se sépare jamais de son bloc-notes, calé sous son bras, ou à l’abri dans un précieux sac en bandoulière qui semble presque greffé à son épaule, lui aussi. Il faudrait peut-être lui faire remarquer que si lui, est invisible… ce qu’il porte avec lui ne l’est pas.



-- BIOGRAPHIE --

La famille :

Ses relations avec sa famille sont un peu particulières. Autant, sans doute, que l’est sa famille elle-même. Alec n’a jamais été habitué –ni gêné par cela – à ce qu’on ne le remarque pas.
Aussi l’indifférence d’Ivanna, sa mère, à son égard n’a rencontré qu’une indifférence plus douce de la part de l’enfant, comme tolérante. D’apparence, Alec n’a pas l’air d’en vouloir à sa mère, ou de seulement se souvenir d’en avoir jamais eu une. N’ayant pas réellement connu d’étreinte maternelle, comment pourrait-elle lui manquer ?
Son père, en revanche, est l’une des seules personnes qui ait donné vaguement l’impression à l’enfant qu’il était important pour quelqu’un. C’est lui qui l’a élevé, qui lui a offert ses premiers crayons, lui aussi qui racontait des tas d’histoires avant de le laisser dormir. Alec l’aime beaucoup, et est rempli de reconnaissance envers cet homme qui le regardait vraiment. Il a cessé de le faire, pourtant… la disparition de ses filles l’ayant anéanti.
Alec ne connaît que très peu son demi-frère et sa demi-sœur, Aislinn. Probablement était-ce à cause d’une différence d’âge trop élevée, ou d’une incompatibilité de caractère. S’il se souvient de leurs visages, de leurs voix, de leurs attitudes, il n’a jamais vraiment réussi à les connaître. Personne n’a voulu jouer avec lui au super-héros. Mais puisqu’ils sont plus âgés, Alec les considère malgré tout comme des exemples. Il en est fier. Peut-être parce que son imagination les a transformés en héros valeureux à qui il voudrait ressembler.
Et puis il y a son autre sœur, Hywel. Elle ne pouvait pas le voir, mais elle savait qu’il était là, il en a toujours été persuadé. Peut-être n’arrivait-elle pas à vraiment se soucier de lui, mais là encore, il ne lui en voulait pas. Elle avait bien d’autres soucis. Elle le faisait sourire, souvent, mais puisqu’il ne parlait guère, et qu’elle ne voyait pas… il était bien difficile d’établir le moindre contact. Sa disparition a cependant ébranlé profondément le petit garçon, comme un nouveau rêve qui se brise.


Histoire :

Ce qu’il faut savoir, ce n’est pas la façon dont Alec est venu au monde – non, ça je pense que chacun ici en a une idée assez précise – mais plutôt le fait qu’il était ce qu’on appelle un « imprévu ». Autrement dit, il n’était pas prévu au programme. En soi, est-ce si grave ? Non, probablement pas, car il ne serait pas le seul enfant non-attendu par ses parents. Ce qui est plus gênant, en revanche, c’est la différence d’âge qui s’est aussitôt installée entre lui et le reste de la fratrie. La plus jeune après lui, Hywel, était déjà âgée de sept ans lorsqu’il est venu au monde.

Difficile, donc, de s’intégrer dans de telles conditions. Surtout avec un caractère aussi effacé et paisible que le sien. Alec n’a jamais rien réclamé, bien évidemment. Il était le nourrisson le moins bruyant au monde – avait-il donc peur de déranger ? – et très vite, il devint le bambin le plus discipliné. Sa croissance fut celle d’un enfant normal, à ceci près qu’il fut plus long à parler que la majeure partie des membres de sa famille. Il ouvrait sur le monde des yeux constamment brillants et ronds comme des soucoupes, déjà avide de nouvelle connaissance. En silence, il observait le manège de la vie autour de lui, comme devant une émission de télé, comme si lui-même n’en était pas partie intégrante, et que personne ne le remarquerait. Ce qui s’est avéré plus ou moins véridique, puisqu’il n’y eut que très peu de personnes pour lui rappeler qu’il était lui aussi un personnage de l’histoire.
Son père le fit à plusieurs reprises, et sa demi-sœur Aislinn, parfois… Episodiquement, c’était son demi-frère, pourtant de très loin son aîné, qui prenait place dans sa vie et retombait en enfance, en acceptant pour quelques heures de s’amuser avec lui. Famille normale, enfance normale… Cela aurait pu, oui, si Alec n’avait pas gardé ce regard extérieur, et ce sentiment de ne pas être à sa place. Jamais là où il devait être vraiment. Il n’était le héros d’aucune histoire, se contentait juste d’y assister… et cela lui suffisait amplement.

Jusqu’au jour où son père décida de le mettre enfin à l’école. Il avait six ans et demi, et il entrait directement en primaire, ses parents n’ayant pas jugé utile de l’intégrer aux autres enfants dès la maternelle. Il découvrit plusieurs choses différentes, le jour de la rentrée scolaire. La toute première, et la plus importante : il n’était pas un spectateur, mais un acteur de sa propre histoire. Comment cette idée s’est-elle immiscée jusqu’à son esprit ? Il ne le sait pas très bien lui-même. Il était là, dans la cour de récréation, son cartable tout neuf hissé sur son dos, qu’il tenait par les bretelles comme s’il avait peur qu’il ne disparaisse soudain. Ses vêtements le démangeaient, ses chaussures brillantes couinaient de façon désagréable le long des qu’il gravissait jusqu’à la porte qu’on lui avait indiquée, celle de sa classe. Et là… quelque chose le toucha à l’épaule, provoquant une brève douleur, et surtout, la plus grande stupéfaction du monde. Pourquoi ?
Il cligna des yeux, et sentit un grand frisson lui parcourir le corps, comme s’il avait été immergé dans une eau fraîche, tout entier. Fraîche, pas glaciale. Tout se clarifia soudain. Il avait cru un instant que l’objet qui l’avait percuté l’aurait tout bonnement traversé. Parce qu’il n’était pas vraiment là. Mais pourtant… Alec se retourna instinctivement, et entendit un « désolé ! » jaillir de la foule d’enfants qui braillaient et s’amusaient dans la cour. Il ouvrit la bouche, prêt à répondre quelque chose, parce que c’était à lui – à lui pour de vrai – qu’on s’était adressé, mais il remarqua alors l’absence de regards. Celui qui s’était excusé ne l’avait sans doute même pas vu, et ignorait tout bonnement à quoi il ressemblait.

La vie continuait de se dérouler tranquillement devant ses yeux, gommant l’incident. Que lui, n’oublia pas. La seconde chose qu’il apprit à l’école, fut sa mésentente avec les lettres, et son amitié avec les dessins. Après être entré s’installer en classe, parmi les premiers arrivants, il avait sagement pris place à la table qu’on lui avait désignée, encore tout troublé par l’intense révélation qu’il venait d’avoir. Ses yeux s’agrippèrent malgré lui à la feuille étalée sur le bureau, probablement un tout premier exercice ou un questionnaire pour les nouveaux arrivants. Il plissa le front. Son père lui avait plus ou moins appris à lire, mais il n’avait pas déchiffré deux mots sur cette feuille qu’ils se mirent à danser une chorégraphie compliquée, lui donnant le tournis. Ses tempes protestèrent d’une petite douleur significatrice, et Alec décida très vite de laisser les lettres à leur fête, et de reporter son attention sur… des petits dessins, sur le bord de sa table, qui semblaient lui sourire et lui faire des clins d’œil. Alec sourit, presque persuadé de s’être fait ses premiers nouveaux amis. Ses premiers amis tout court. Il les voyait bouger sur la table, mais cela ne ressemblait en rien à la danse agressive des lettres. Ils prenaient vie, pour lui. Sans vraiment réfléchir, Alec saisit un stylo bic tout neuf et se mit à barbouiller le bord de son bureau d’un tas de personnages amusants sortis tout droit de sa tête.

Il ne revint à la réalité qu’en percevant un faible brouhaha, lointain. Les élèves s’étaient tous installés et continuaient à se chamailler joyeusement, sans plus se soucier de lui. Alec se demanda vaguement s’il n’avait pas rêvé l’étrange sensation de tout à l’heure. Il se redressa, pas plus gêné que cela de n’obtenir ni regard, ni sourire, ni mots échangés. Cela n’avait rien de bien surprenant. Puis la maîtresse est arrivée. Une jolie jeune femme blonde qu’il eut aussitôt envie de dessiner elle aussi sur le bord de sa table. Elle commença à faire l’appel. Et ce fut à cet instant qu’intervint la troisième chose qu’il apprit ce jour-là. Quelqu’un d’autre, en dehors des membres de sa famille, croisa son regard. Il entendit la voix de sa maîtresse avec stupéfaction :


- Alec… Alec Eirlys.

De surprise, il redressa la tête, et leva la main de la même manière que l’avaient fait quelques autres élèves avant lui, gardant pourtant les lèvres closes, là où il aurait fallu ajouter « présent ! ». Mais il n’en eut pas besoin. La jeune femme balaya la classe de son regard vert et s’arrêta sur lui. Oui. Elle croisa son regard et lui adressa un sourire rassurant. Alec sentit ses genoux flageoler, et se trouva d’autant plus rassuré qu’il était assis. En sortant de classe ce jour-là, une mince certitude germait au milieu d’hésitations : il était amoureux. Elle l’avait vu.
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Alec Eirlys
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptySam 2 Mai - 19:54

A l’image de son caractère intermédiaire, Alec ne se révéla ni bon, ni mauvais, en classe. Sa moyenne oscillait entre dix et onze, puisque sa dyslexie ne l’aidait pas, sans pour autant le pénaliser complètement. Il n’avait donc pas des notes assez élevées pour qu’on l’en félicite, ni assez basses pour que l’on s’en inquiète. Encore une fois, il appliquait la méthode du « je passe inaperçu entre les mailles du filet ». Plus ou moins. Plus le temps s’écoulait, plus sa table s’ornait de dessins de plus en plus inventifs et précis. Il prenait très peu la parole, et jamais de lui-même, et redoutait plus que tout les exercices d’expression orale. Son moment préféré de la journée restait celui de l’appel par sa jolie professeur… Car c’était l’unique fois où quelqu’un semblait se rendre compte qu’il était là. Il aimait aussi les « heures du conte », pendant lesquelles la jeune femme leur racontait une nouvelle histoire. Suspendu à ses mots, Alec engloutissait chaque information, l’embellissait et rêvait de la reproduire à ses heures perdues.

Même à l’école primaire, il existe certaines lois. Elles sont là de tout temps. Depuis que les enfants veulent ressembler aux hommes. Il y a les faibles, et les forts. Les souffre-douleur, et les leaders. La dure loi de la nature. Alec en était exempt, encore une fois. Trop grand pour que l’on songe à l’embêter, trop discret pour être un leader, il n’avait pas eu besoin de choisir de camp. A vrai dire, personne ne le lui avait demandé. Pourtant, il n’était pas aveugle… Si lui, personne ne le voyait, rien ne lui échappait d’un univers dont il ne faisait vraisemblablement pas partie. Il savait lesquelles des brutes de sa classe cassaient la figure à l’élève studieux du premier rang, lesquels aussi volaient les petites filles à la sortie des cours, perçaient les ballons de leurs rivaux ou laissaient traîner des chewing-gums sur certains chaises par « inadvertance ». Il détestait ces gens… Chaque fois qu’il voyait une injustice, ses mains tremblaient, et une colère incompréhensible le poussait presque à intervenir. Mais l’hésitation ressurgissait, toute-puissante, et il laissait faire. Furieux, il rentrait chez lui, fonçait jusqu’à sa chambre et se jetait sur ses feuilles, pour dessiner des malfrats en très mauvaise posture, comme si ce qu’il leur faisait subir sur le papier pouvait vraiment se réaliser. Il en cassa même parfois la mine de son crayon. Ses cours eux aussi étaient jonchés, dans les marges, de toutes sortes de croquis, parfois inoffensifs, et parfois inquiétants. Mais jamais il ne fit quoi que ce soit d’autre qu’espérer les voir devenir vrais.

Et puis il se passa quelque chose de grave, à la maison. Quelque chose de grave, mais Alec était trop jeune pour vraiment en prendre conscience. Aislinn était partie. C’était ce qu’on lui avait dit. Mais son père était effondré. Le petit garçon n’osa pas lui demander ce qui se passait exactement, ni où elle était partie. Bien qu’il appréciât beaucoup sa demi-sœur, elle lui semblait si inaccessible qu’il ne souffrit pas autant qu’Hywel de cette brusque et douloureuse séparation. Alec avait une chambre voisine à celle de sa sœur. Il l’entendit sangloter et pleurer la nuit entière, et s’enfouit sous les couvertures, sentant les larmes lui piquer les yeux, comme s’il ressentait le chagrin d’Hywel. Il aurait voulu aller la voir et la réconforter, lui redonner son sourire qu’il aimait tant. Il n’osa pas. A la place, il se promit de faire un dessin d’Aislinn revenant très vite à la maison. Peut-être que cela marcherait…

Il n’en eut pas le temps. Hywel disparut à son tour. Le cœur du petit garçon se déchira de plus belle. Il se sentait plus inexistant encore. Il avait été incapable de sauvegarder sa famille. Incapable de les aider. Incapable d’exister pour elles. Il s’enferma dans sa chambre en revenant de l’école. Son père était effondré dans le salon, avec un regard si vide qu’il avait effrayé le petit garçon. Cette nuit-là, Alec décida de faire revenir ses sœurs. Il mit tout son courage et ses pensées dans un dessin d’elles, se tenant la main et souriant, devant la porte de la maison. Il tenait tellement à ce qu’elles prennent vie qu’il ne négligea aucun détail. Il ne dormit pas. Au matin, ce fut le lever du soleil qui le prévint d’un jour nouveau. Sans plus ni moins d’entrain qu’à l’ordinaire, il descendit les marches qui le menaient à la cuisine. Sa démarche avait toujours été silencieuse. Il se déplaçait comme une ombre, et ses gestes étaient tout aussi discrets.
Son père était là, assis à la table de la cuisine, le visage caché dans ses mains. Alec n’osa pas lui adresser la parole, tout aussi silencieusement qu’à l’ordinaire, il prit son petit-déjeuner, saisit son sac et quitta la maison, direction l’école, sans que son paternel ait pu seulement le voir. Perdu dans ses pensées, il longeait le trottoir, priant pour que ses sœurs soient de retour à la maison lorsqu’il reviendrait. Ce qu’il ignorait, c’était qu’il ne reviendrait pas.

Plusieurs personnes le bousculèrent sans s’excuser. Comme d’habitude. Il traversa la cour de l’école sans se faire remarquer. Comme d’habitude. Il s’installa à sa table et commença à gribouiller quelque chose. Comme d’habitude. Les autres s’installèrent, et la maîtresse se mit à faire l’appel. Comme d’habitude. Et c’est là que tout dérailla.

- Alec Eirlys ?

Alec redressa la tête, leva la main, et attendit son moment préféré de la journée. Il ne vint pas. Les yeux verts de la jeune femme passèrent sur lui sans le voir, et il l’entendit ajouter :

- Non ? Absent.

Il se sentit à nouveau immergé de la tête aux pieds. Mais cette fois-ci, l’eau était gelée. Alors, finalement, c’était arrivé. Son cœur se mit à battre plus vite. Statufié, il ne se sentait plus le courage de faire un seul mouvement, ni même de seulement cligner des yeux. Il ne voulait pas chercher à comprendre, même si des questions fusaient à toute vitesse dans sa tête. Il n’était plus là. Peut-être n’avait-il jamais été là. Il resta sonné sur sa chaise pendant toute la matinée de cours, et même au-delà.
La salle était silencieuse. La cour déserte. C’était la pause du midi. Il fallait qu’il se redresse, à présent. Comme un automate, Alec prit son sac, traversa l’école à pas lents, et sorti dans la rue. Là, il jeta un regard hagard au chemin qu’il prenait habituellement pour rentrer chez lui. Il savait que c’était désormais impossible. Il prit la direction inverse, la peur au ventre.

Il n’avait pas l’impression d’avoir perdu quelque chose. Il n’était même plus… surpris. C’était comme s’il avait toujours été prévu que cela se passe ainsi. On ne le voyait pas. Pour de vrai. Il ne pouvait plus retrouver sa famille. Un nœud se forma dans sa gorge à la pensée de son père qu’il abandonnait, lui qui avait déjà perdu ses deux filles. Et puis… elle ne l’avait pas vu. C’était son petit cœur brisé par un chagrin d’amour qu’il traînait le long des trottoirs, perdu. Où devait-il aller ? Que devait-il faire ? La réponse à cette question arriva par des voies détournées.

- Laissez-moi tranquille ! Rendez-le moi !

La voix d’une petite fille le tira de sa transe. Il se raidit, aux aguets, et aperçu une enfant à peine moins âgée que lui, recroquevillée contre un mur et entourée par trois lascars aux regards amusés, qui éparpillaient ses affaires sur le sol. Alec s’approcha sans même s’en apercevoir, et sentit ses mains trembler. Il hésita… Il hésitait toujours. Mais cette fois-ci, c’était différent. Il se sentait autre. Pour la première fois, il ne prit pas le temps de se poser de questions. Pas le temps de douter.
Il asséna un coup de pied rageur dans le tibia de celui qui lui semblait être le chef, lança au second une poigné de graviers, et courut vers le troisième pour le bousculer contre le mur. Effrayé par une menace qu’ils ne pouvaient ni voir, ni combattre, les gamins hurlèrent, coururent en tous sens, se bousculèrent puis prirent la fuite. Leur victime aussi était bouleversée. Elle masquait son visage dans ses mains en pleurnichant. Alec s’agenouilla à ses côtés et effleura ses doigts en lui murmurant :


- Tout va bien maintenant.

Elle ne pouvait pas le voir. Pourtant, il eut chaud au cœur lorsqu’il vit un sourire se dessiner sur son visage maculé de larmes, tandis qu’elle balbutiait un « merci » à peine audible à son invisible sauveur. Le petit garçon sentit des papillons virevolter dans son estomac. Il se sentait… mieux. Soulagé. Il savait ce qu’il voulait faire, à présent. On ne lui avait pas offert ce don pour le punir, mais pour lui ouvrir les yeux. Et lui offrir la possibilité d’aider les gens. Ce qu’il aurait dû faire bien avant. Pour sa famille. Pour ses sœurs.
Tout en s’éloignant de la petite fille qui avait rejoint ses parents à présent, Alec se jura de les retrouver. Il se jura de combattre l’hésitation. Il n’avait plus peur de ce qu’il était. A partir de maintenant, il oserait.

Il passa plusieurs semaines à errer dans les rues et à découvrir la ville dans laquelle il habitait sans vraiment la connaître. Attentif au moindre bruit, silencieux et discret, il rendait service à ceux qui en avaient besoin… et subtilisait ce dont lui, avait besoin, lorsque son estomac le lui réclamait. Très vite, il devint le gamin des rues le plus débrouillard. Et peut-être bien le seul, au fond… Souvent, il lui venait l’envie de retourner chez lui s’assurer que son père allait bien. Mais il avait trop peur de ce qu’il trouverait là-bas. Et il s’était promis de ne pas revenir sans ses sœurs. Peut-être avaient-elles besoin de lui…
Au fil de ses déambulations, il rencontra d’autres personnes comme lui, ce qui ne fit en aucun cas vaciller sa nouvelle détermination à aider son prochain grâce à son « pouvoir ». Il dessinait ses aventures le soir venu, faisait revivre sur du papier ce qui était arrivé, comme s’il voulait mieux faire la fois suivante. Et chaque fois, il abandonnait ses dessins à l’endroit où il les avait créés. Bien vite, il apprit par des conversations dérobées l’existence de ces « clans » de gens comme lui qui s’affrontaient. Difficile de saisir les nuances d’une telle rivalité pour un jeune enfant, si malin soit-il, mis à part en schématisant « gentils/méchants ». Alec découvrit que d’autres personnes comme lui, protégeaient, à différentes échelles, les habitants de cette ville. Les Chimères, c’était leur nom. Il aimait beaucoup ce nom… Il lui rappelait les histoires mythologiques que Mme Elpéa leur racontait à l’école. Alors il décida qu’il en serait une, lui aussi. Une Chimère.

Fier de sa toute nouvelle résolution, Alec se mit en quête de nouvelles informations pour savoir où se trouvait le « quartier général » des protecteurs de la ville. Très vite, il les rejoignit, plus épanoui qu’il ne l’avait jamais été lorsqu’il était visible. Il savait enfin ce qu’il devait faire.


[désolée, pas le temps de relire pour l'instant, pendez-moi si vous voulez XD]
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptySam 2 Mai - 23:50

Bon, bah pour moi aucun problème, comme d'habitude roll (un jour tu devrais faire une fiche que je devrais refuser, pour me faire peur).

Alors, j'ai demandé à Hywel et elle ne voit aucun souci non plus.

Ah si, je suis un peu perplexe sur un sujet, et voilà, j'ai envie de t'embêter. Il n'a pas l'air de se sentir aussi seul dans le caractère que dans l'histoire. Est-ce que c'est voulu ?

Parce que si je prends le caractère seul, la solitude ne le gênant pas et lui passant loin au-dessus, il pourrait ne pas être Invisible. Si je mets l'histoire avec, si.
Donc ça m'a un peu troublée mais c'est pas vital.

Je valide quand même (félon, traître à la famille XP )
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptyDim 3 Mai - 0:07

Parce qu'il faut être solitaire mais ne pas désirer la solitude, pour être Invisible ? Oo Pour moi ça n'était pas contradictoire, en fait... A partir du moment où il s'est lui-même persuadé de ne pas vraiment exister, d'être transparent aux yeux des autres, quand bien même ça ne le dérange pas... logiquement ça ne change rien.

Enfin, si tu préfères, ce que je dis dans son caractère à ce sujet c'est ce dont lui, a conscience : il n'est pas forcé de se rendre compte que sa solitude lui fait de la peine. L'indifférence est le meilleur des masques. (comme dirait un certain personnage que nous connaissons bien XD)

Bref, c'est vraiment histoire de m'emmerder, je confirme :D

Moi, un traître ? Snif, comment je suis agressé dès le début... see
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptyDim 3 Mai - 0:10

Non, mais c'est parce que dans ma tête, il faut avoir conscience de la solitude. Cependant il en a conscience, je crois.

Après oui, c'était bien pour t'embêter un coup, je confirme, c'est rien de vital, ce n'est même pas à changer.

Et pour le reste : nia nia nia XP
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptyDim 3 Mai - 0:17

Ah bah oui, là je confirme, pour en avoir conscience, il en a conscience ! XD

C'est juste une impression ou depuis que je suis arrivée, le smiley : XP se multiplie ? mdr

*arrête de flooder sur sa propre fiche*
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptyDim 3 Mai - 11:57

Non mais ! Et le flood vous deux !
Pour moi je ne vois aucun souci ^^. Le frère de celle qu'aime Angie chez les chimères.. Impossible de refuser !
Je re-valide pour la peine xD
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MessageSujet: Re: Alec Eirlys   Alec Eirlys EmptyDim 3 Mai - 12:10

Chouette ! yeah

roll Non, non, je ne flood pas, je voulais juste préciser un truc : sais pas si on t'a prévenue ou si tu m'as reconnue (lol), Angie, mais c'est Claire ici présente ! lol
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